L’Oréal et la société Fabagau ont pu protéger les informations concernant leurs clients au titre du secret des affaires car elles ont su démontrer :

• que ces informations n’étaient pas « aisément accessibles » dans cette configuration,
• leur valeur commerciale, et
• l’existence de « mesures spécifiques de protection » préalables, notamment en l’espèce : avoir apposé une mention spéciale sur le document et instauré une gestion d’accès limités et horodatés. 

(Tribunal Judiciaire de Paris juin 2020 : ordonnance de référé)